INFERTILITÉ : PRÉVENTION

INFERTILITÉ : PRÉVENTION

Chaque année des millions de gens et de couples sont affectés par l’infertilité alors qu’il y a beaucoup de façons simples de prévenir l’infertilité. Il est toujours plus facile de prévenir l’infertilité que de la traiter.

Si vous voulez fonder une famille saine et heureuse, il vaut mieux que vous sachiez ce qui pourra vous mettre à l’abri d’un problème de fertilité dans votre future vie. Certaines causes d’infertilité sont liées au style de vie ou à d’autres problèmes de santé.

INFERTILITÉ : PRÉVENTION Rapports protégés

Évitez les maladies sexuellement transmissibles. Il serait sage de limiter votre nombre de partenaires sexuels et d’utiliser des condoms pour réduire le risque d’attraper une maladie sexuellement transmissible (MST), notamment VIH/SIDA, gonorrhée, chlamydia, syphilis, herpès, trichomoniase, etc. Certaines MST, (spécialement si elles ne sont pas détectées ni traitées) peuvent endommager votre appareil reproducteur et causer votre infertilité.

 

Si vous pensez que vous pourriez avoir une MST, faites-vous soigner sans attendre pour limiter le risque qu’elle endommage votre appareil reproducteur.

Les condoms peuvent prévenir les infections sexuellement transmissibles. Sachez comment choisir le bon condom, comment utiliser un condom masculin correctement et/ou comment utiliser un condom féminin.

INFERTILITÉ : PRÉVENTION Rapports sexuels : fréquence et positions

Certains couples essaient d’avoir des rapports sexuels fréquents pour obtenir une grossesse. Malheureusement, c’est une mauvaise stratégie car vous devez penser non pas à la quantité de spermatozoïdes mais à leur qualité.  Les couples qui ont des rapports sexuels fréquent, plus de 5 fois par semaine, pensent obtenir une grossesse plus rapidement, mais pour avoir de meilleurs spermatozoïdes et plus de probabilité de grossesse, il est recommandé d’avoir des rapports sexuels à intervalles de minimum 36 à 48 heures spécialement pendant l’ovulation.

Les positions ne jouent aucun rôle dans la fertilité ni l’infertilité.

INFERTILITÉ : PRÉVENTION Age and Reproduction Planning

La plupart des médecins reproductologues expérimentés recommandent d’avoir des enfants le plus tôt possible. La fertilité de la femme décroît naturellement avec l’âge, particulièrement après 35 ans, à la fin de la trentaine et dans la quarantaine. La production des spermatozoïdes chez l’homme se détériore aussi avec l’âge.

Les femmes de plus de 35 ans ont plus de probabilité d’avoir ou d’avoir eu plusieurs partenaires sexuels ce qui augmente le risque d’infections sexuellement transmissibles. Le facteur âge est aussi important vis-à-vis de plusieurs maladies et problèmes de santé tels que troubles menstruels, déséquilibre hormonal, endométriose, SOPK, polypes utérins et fibroïdes.

     

INFERTILITÉ : PRÉVENTION Tabagisme

Il est fortement recommandé d’éviter le tabac (cigarettes) et la marijuana lesquels réduisent la fertilité notamment la quantité de spermatozoïdes dans le sperme. Il est établi que le tabagisme est lié chez l’homme à la réduction de la quantité de spermatozoïdes dans le sperme et chez la femme à l’augmentation des fausses couches.

INFERTILITÉ : PRÉVENTION Alcool

L’alcool et plus particulièrement les saouleries répétées et l’alcoolisme chronique affecte la fertilité aussi bien des hommes que des femmes qui essaient de concevoir soit naturellement soit à l’aide de traitement de l’infertilité. L’alcool est toxique pour les spermatozoïdes ; il réduit leur quantité, il interfère avec les performances sexuelles, il déséquilibre les hormones et augmente le risque de fausse couche.

Évitez l’excès d’alcool qui peut endommager les ovules et/ou les spermatozoïdes.

INFERTILITÉ : PRÉVENTION Nutrition et poids

Entretenez votre poids normal et vérifiez votre IMC.  Il est bien connu qu’un surpoids et/ou une obésité peut avoir une influence négative sur la fertilité. L’obésité, le pré-diabète et le diabète peuvent affecter l’éjaculation, la production de spermatozoïdes, l’ovulation la fréquence des fausses couches et l’augmentation de la fréquence des malformations du fœtus. Être trop maigre peut aussi affecter votre production d’hormones et causer votre infertilité. Une alimentation équilibrée est importante pour la santé y compris pour la fertilité. N poids normal peut diminuer les risques de déséquilibres hormonaux aussi bien chez l’homme que chez la femme.

Une alimentation équilibrée doit comporter des glucides, des protéines et des fibres. Toutes les femmes devraient augmenter leur consommation d’acide folique (que l’on trouve dans les fruits et légumes mais aussi sous forme de supplément alimentaire) avant la grossesse et pendant les trois premier mois de grossesse pour réduire le risque de malformation du tube neural comme la spina bifida.

Veillez à conserver votre poids et évitez les extrêmes comme l’anorexie, l’obésité et le surpoids. Une mauvaise alimentation semble changer la forme des protéines dans le cerveau de sorte qu’elles ne sont plus capables d’envoyer les signaux qui stimulent normalement l’ovulation. 

INFERTILITÉ : PRÉVENTION Caféine

Le café du matin et tout au long de la journée c’est parfois devenu un style de vie pour beaucoup d’hommes et de femmes. Si vous envisagez une grossesse, mieux vaut limiter la caféine. Il est recommandé aux femmes qui veulent tomber enceintes de limiter leur consommation de caféine à pas plus de 200 à 250 mg par jour soit une ou deux tasses de café.

INFERTILITÉ : PRÉVENTION Sport ou fitness intense

Une vie saine et de l’exercice physique (modéré) régulier sont recommandés mais tout abus pourrait endommager votre appareil reproducteur. Un excès d’exercices physiques peut conduire à des troubles menstruels (règles irrégulières, oligoménorrhée, aménorrhée, saignements, etc.) chez les jeunes femmes et affecter la production de spermatozoïdes chez les hommes à cause de la chaleur produite au niveau des testicules.

Il importe quand même de rappeler qu’une vie passive et sédentaire peut mener à des problèmes de poids qui peuvent avoir un impact sur votre fertilité.

INFERTILITÉ : PRÉVENTION  

INFERTILITÉ : PRÉVENTION Une contraception sûre

La contraception moderne, correctement utilisée, ne peut pas nuire à vos fonctions reproductrices. Certaines formes de contraception hormonale peuvent même prévenir certaines maladies : la contraception hormonale semble réduire l’incidence de certaines maladies sexuellement transmissibles et peut protéger de l’endométriose, des polypes endométriaux et de la formation du cancer endométrial.
Il faut faire particulièrement attention à la stérilisation par vasectomie. Si vous envisagez de devenir père un jour, mieux éviter cette forme de stérilisation. Bien que l’opération soit réversible par la chirurgie, il y a des risques d’atteinte à votre fertilité par d’autres côtés.

INFERTILITÉ : PRÉVENTION Exposition à un environnement nuisible

Certains scientifiques ont déjà découvert que certains poisons environnementaux peuvent dramatiquement endommager le système reproducteur. Évitez les poisons environnementaux tels que les pesticides, le plomb, les métaux lourds, les substances toxiques et les radiations ionisantes. Évitez de vous exposer aux produits chimiques dangereux.

INFERTILITÉ : PRÉVENTION Stress

Combien de fois ne sommes-nous pas soumis au stress ! : amour, danger, peur, abus, examens, conflits, travail, relations personnelles, malentendus, disputes, tristesse, maladie, deuil, etc.  Les désordres alimentaires, les régimes, l’usage de médicaments et le recours aux stimulants comme la caféine et l’alcool, tout cela est interprété par l’organisme comme des espèces de stress.
Quand nous sommes stressés, nos glandes surrénales produisent des hormones appelées hormones du stress (cortisol, adrénaline et noradrénaline) lesquelles ont un impact direct sur les hormones sexuelles (principalement les œstrogène et la progestérone). Les hormones sexuelles sont responsables du bon déroulement des cycles menstruels.

On suppose que les femmes subissant des niveaux de stress élevés ont plus souvent des cycles anormaux et que chez les femmes, le niveau de stress serait positivement corrélé à la durée de la phase folliculaire et inversement corrélée à la durée de la phase lutéale. Beaucoup de femmes ont des cycles irréguliers à la suite d’un stress.

Donc, si vous êtes stressée, mieux vaut y remédier le plus vite possible : voyez les outils de gestion du stress.

INFERTILITÉ : PRÉVENTION Intéressez-vous aux problèmes génétiques dans votre famille

Parfois, l’infertilité ou les causes d’infertilité peuvent être héréditaires. Étudiez votre arbre généalogique : si vous connaissez des parents proches (parents, grands-parents, frères et sœurs) qui ont eu des maladies telles qu’endométriose, syndrome ovarien polykystique (SOPK), ménopause prématurée ou hypothyroïdisme, vous pourriez avoir plus de risques d’infertilité. Parlez-en à votre médecin de famille.

INFERTILITÉ : PRÉVENTION Vaccin contre les oreillons

Il est bien connu que le virus des oreillons peut affecter la production des spermatozoïdes. Il peut être sage de se faire vacciner.

INFERTILITÉ : PRÉVENTION Maladie inflammatoire pelvienne

La maladie inflammatoire pelvienne (MIP) est une infection grave du tractus génital supérieur de la femme c’est-à-dire de ses organes

reproducteurs (utérus, trompes de Fallope et ovaires). Cette MIP peut être transmise sexuellement ou apparaître naturellement. Dans la plupart des cas, la MIP est causée par des bactéries souvent du même type que celles qui sont responsables de plusieurs maladies sexuellement transmissibles telles que gonorrhée et chlamydia. Dans certains cas, la maladie se développe à partir de bactéries qui ont fait leur chemin à travers le vagin et le col de l’utérus le long d’un stérilet.

La MIP peut affecter l’utérus, les trompes de Fallope et/ou les ovaires. Les peut entraîner des adhérences pelviennes et des tissus cicatriciels causant une douleur pelvienne continue et entraînant la possibilité d’une grossesse extra-utérine. La MIP peut être cause d’infertilité, si non traitée. En fait la MIP est actuellement la première cause de l’infertilité féminine. Laissée sans traitement, la MIP peut devenir une infection chronique. En outre, si la MIP n’est pas diagnostiquée à temps, une péritonite avec inflammation des parois des cavités abdominale et pelvienne peut se développer.

Les femmes sexuellement actives de 20 à 31 ans courent le plus de risques d’attraper la MIP par bactéries sexuellement transmises. Les femmes de moins de 25 ans ont moins de risque de faire une MIP que celles de plus de 25 ans. C’est parce que le col des jeunes filles a moins de maturité et est plus susceptible aux MST qui sont liées à la MIP. Les femmes qui utilisent un  stérilet ont aussi plus de risque.

On recommande fortement un traitement précoce de la MIP.

INFERTILITÉ : PRÉVENTION La chaleur (chez l’homme)

Il est bien connu que les températures élevées peuvent affecter la production et la mobilité des spermatozoïdes Bien que cet effet soit généralement temporaire, il vaut mieux éviter les bains chauds et le sauna.

INFERTILITÉ : PRÉVENTION Médicaments et drogues

Des millions de gens utilisent des milliers de médicaments sans savoir que certains peuvent réduire la fertilité. Limitez votre consommation de médicaments et autres drogues car cela peut réduire vos chances de tomber enceinte ou de mener votre grossesse à terme. Les bloquant du canal calcium utilisés contre l’hypertension et les médicaments utilisés contre l’arthrite peuvent affecter votre fertilité. Les traitements contre le cancer (chimiothérapie, chirurgie et/ou radiothérapie) peuvent entraîner la stérilité.
Évitez les drogues ! Presque toutes les formes de drogues peuvent affecter la production des spermatozoïdes, la libération des ovules et le développement de l’embryon. Cela inclut les drogues proprement dites, les cigarettes et l’alcool.
Renoncez aux drogues comme la marijuana et la cocaïne car elles ont été prouvées comme réduisant la production de spermatozoïdes chez l’homme et la fertilité de la femme.

INFERTILITÉ : PRÉVENTION Situations extrêmes

Si vous devrez attendre longtemps avant de pouvoir vous reproduire ou si vous courez un fort risque de perte des ovules ou des spermatozoïdes (c’est-à-dire par chimiothérapie et/ou chirurgie), vous devriez considérer la congélation préalable de sperme et d’ovules. Il y a des circonstances où il peut être sage d’envisager la congélation d’échantillons de tissu ovarien ou testiculaire quoique ces techniques soient encore au stade expérimental.

Si on vous diagnostique un cancer et que vous souhaitez avoir des enfants à l’avenir, souvenez-vous qu’il est possible de congeler du sperme, des ovules et du tissu testiculaire.

INFERTILITÉ : PRÉVENTION En général

Évitez l’alcool, le tabac et les drogues vendues dans la rue. Ces substances peuvent compromettre votre capacité à concevoir et à avoir une grossesse sans problème. Ne buvez pas d’alcool et ne fumez pas. Évitez les drogues comme la marijuana et la cocaïne.