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La vie moderne est pleine de différents types de stress. Chaque jour nous vivons divers stress qui forcent notre organisme à réagir aux stresseurs (facteurs responsables du stress). En fait, la réaction “fuir ou lutter” est la réponse de l’organisme vis-à-vis de toute forme de menace (agression physique, choc émotionnel, conflit, traumatisme, risques imaginaires, décès d’un proche, terrorisme, catastrophes naturelles, etc.) : c’est un mécanisme fondamental de survie de l’organisme.
La réaction “fuir ou lutter” lors d’un stress a été décrite pour la première fois par un des premiers pionniers de la recherche sur le stress : le Dr Walter Bradford Cannon, professeur de physiologie à la Harvard Medical School. La réaction “fuir ou lutter” spécifique du stress commence à se manifester dès que l’organisme humain subit un choc ou perçoit divers types de menaces : le corps libère des hormones dites “hormones du stress” pour lui permettre de survivre. Les hormones du stress mobilisent les ressources de l’organisme et nous permettent de courir plus vite ou de nous battre avec plus de force. Les hormones du stress augmentent le rythme cardiaque et la pression artérielle pour délivrer plus d’oxygène et de sucre sanguin aux muscles importants. En même temps, les hormones du stress augmentent la transpiration pour s’efforcer de refroidir les muscles et les aider ainsi à rester efficaces.
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Lors de la réaction “fuir ou lutter de l’organisme sous l’effet du stress les hormones de stress accélèrent la respiration pour fournir plus d’oxygène nécessaire à la conversion des nutriments en énergie et le cœur travaille plus vite dans le même but. Lors d’un stress, le système immunitaire est toujours activé : il se tient prêt à traiter les blessures. Lors de la réaction “lutter ou fuir”, l’attention et la vision s’aiguisent et se concentrent et la douleur est diminuée grâce à des hormones analgésiques libérées par l’organisme.
Grâce aux hormones du stress, le sang est détourné de la peau vers les organes internes ce qui limite la perte de sang en cas de blessure.
Toutes ces modifications physiques concourent à préparer la personne à “fuir ou lutter”.
Les femmes subissent un stress quasiment chaque fois qu’elles rencontrent quelque chose d’inattendu, de menaçant ou de frustrant. Quand la menace est faible, la réaction “fuir ou lutter” l’est également et nous ne la remarquons même pas au milieu des autres effets de la situation stressante.
Plus souvent nous sommes exposées à des facteurs de stress, plus forte devient la réaction “fuir ou lutter” de notre organisme lequel pourrait se trouver constamment en état d’alerte et percevoir partout des menaces. C’est pourquoi les personnes trop stressées peuvent changer de caractère, devenant plus susceptibles et agressives.
C’est pourquoi il est très important de contrôler son stress, de gérer son stress et de recourir aux outils modernes de prévention du stress.
Une réaction “lutter ou fuir” excessive en cas de stress
Un stress excessif a toujours des conséquences : irritation, diminution de l’attention, accélération du pouls et/ou palpitations, diminutions des capacités mentales et physiques, boulimie, agressivité, mémoire diminuée, sautes d’humeur, dépression et certaines maladies.
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