Souvent les filles et les femmes s’inquiètent à propos de leur poids. Sont-elles OK ou ont-elles besoin de perdre quelques kilos ? Comment savoir le poids correct ? Comment être saine, belle et sexy ? Y-a-t-il une relation entre le poids et le cycle menstruel ?
Au cours des dernières décennies, certaines observations confirment qu’un poids très faible ou très élevé peut être cause de troubles du cycle menstruel, d’infertilité ou de fertilité réduite. Récemment, certains mécanismes moléculaires responsables des relations entre poids et cycle menstruel ont été découverts.
Selon L. Davidsen, B. Vistisen et A. Astrup (2007), le poids et la silhouette des femmes sont significativement influencés par les hormones stéroïdes sexuelles féminines. Ces auteurs ont passé en revue la littérature scientifique sur la relation entre les changements hormonaux au cours du cycle menstruel et les composantes du bilan énergétique dans le but de déterminer si cela influence la perte de poids chez les femmes. Dans la phase lutéale (seconde partie du cycle), il apparaît que la consommation et la dépense d’énergie augmentent et les femmes ressentent davantage d’envies de certains aliments notamment ceux qui sont riches en glucides et en lipides que dans la phase folliculaire (première partie du cycle).
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Ce qui suggère que le potentiel des mécanismes physiologiques sous-jacents vaut la peine d’être considéré comme un élément des stratégies visant à optimiser la perte de poids chez la femme.
Souvent les filles et les femmes s’inquiètent à propos de leur poids. Sont-elles OK ou ont-elles besoin de perdre quelques kilos ? Comment savoir le poids correct ? Comment être saine, belle et sexy ? Y-a-t-il une relation entre le poids et le cycle menstruel ?
Au cours des dernières décennies, certaines observations confirment qu’un poids très faible ou très élevé peut être cause de troubles du cycle menstruel, d’infertilité ou de fertilité réduite. Récemment, certains mécanismes moléculaires responsables des relations entre poids et cycle menstruel ont été découverts.
Selon L. Davidsen, B. Vistisen et A. Astrup (2007), le poids et la silhouette des femmes sont significativement influencés par les hormones stéroïdes sexuelles féminines. Ces auteurs ont passé en revue la littérature scientifique sur la relation entre les changements hormonaux au cours du cycle menstruel et les composantes du bilan énergétique dans le but de déterminer si cela influence la perte de poids chez les femmes. Dans la phase lutéale (seconde partie du cycle), il apparaît que la consommation et la dépense d’énergie augmentent et les femmes ressentent davantage d’envies de certains aliments notamment ceux qui sont riches en glucides et en lipides que dans la phase folliculaire (première partie du cycle). Ce qui suggère que le potentiel des mécanismes physiologiques sous-jacents vaut la peine d’être considéré comme un élément des stratégies visant à optimiser la perte de poids chez la femme.
Règles irrégulières
Assez souvent, des filles et des femmes consultant le médecin à propos de leurs règles irrégulières. Si les analyses de base ne révèlent aucun trouble, les médecins suggèrent généralement que la cause des irrégularités des règles pourrait être le stress. Malheureusement, le surpoids et l’obésité ne sont pas pris en compte. Le mécanisme derrière la prise de poids et l’irrégularité des règles est lié aux troubles de l’équilibre hormonal.
Les cycles menstruels normaux sont corrélés à des productions cycliques normales d’hormones. Très souvent, l’irrégularité du cycle s’accompagne d’une augmentation de poids. Une augmentation du pourcentage de graisse corporelle augmente également les niveaux d’œstrogènes en circulation dans le corps. Cet excès d’œstrogènes envoie des signaux contradictoires aux ovaires et au cerveau lesquels résultent en une irrégularité ou une absence de l’ovulation (libération d’ovules) par les ovaires. Quand l’ovulation est en retard ou absente, il en résulte des cycles anormaux. Les règles irrégulières dues à l’obésité sont souvent traitées par hormonothérapie mais ce traitement devrait toujours inclure un programme visant à perdre du poids. Même une perte de poids modeste de 2 à 5 kg peut améliorer le cycle menstruel de certaines femmes.
La diminution du pourcentage de graisse corporelle peut améliorer l’équilibre hormonal entre le cerveau et les ovaires ce qui entraîne une meilleure régularité de l’ovulation et des cycles menstruels.
Apprenez-en davantage sur votre poids correct.
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Ovulation
Pour les femmes qui souhaite une grossesse et donc une ovulation, les effets de l’obésité sur le cycle menstruel peuvent également être très frustrants car un grand pourcentage des couples infertiles souffrent d’un dysfonctionnement ovulatoire. Le surpoids augmente la concentration en œstrogènes (hormones féminines) laquelle peut déranger l’ovulation. Si une femme est trop maigre, ses hormones cesseront de fonctionner correctement et ses règles peuvent complètement disparaître. Plutôt que de recourir à des médicaments, il est parfois plus facile et plus efficace de contrôler son poids pour rétablir un cycle ovulatoire normal.
Syndrome prémenstruel (SPM)
Il y a nombre de symptômes qu’une femme peut ressentir avant ses règles qui sont rassemblés sous le terme SMP (syndrome prémenstruel). Un certain nombre de ces symptômes peut affecter le poids de la femme à l’approche des règles. C’est ainsi que beaucoup de femmes constatent vraiment une certaine prise de poids. Concrètement, ces symptômes incluent notamment : ballonnement, rétention d’eau, léger gonflement des seins et fortes envies pour certains aliments. Tous peuvent avoir comme résultat une prise de poids.
D’après le Weight Watchers Research Department, envies, fringales et prise de poids sont régulièrement signalées pendant la dernière ou les deux dernières semaines avant l’apparition des règles. Mais quelle est l’explication scientifique de ces symptômes et quel est leur impact sur le succès d’une cure d’amaigrissement ?
Alimentation et métabolisme
Alors que c’est une perception très répandue que l’on a tendance à manger trop avant les règles, la recherche a montré qu’il n’y a que de minimes changement dans l’alimentation au cours du cycle menstruel. La plupart des études indiquent un excès de consommation de l’ordre de 100 à 200 calories dans les jours qui précèdent les règles mais que cela semble bien être compensé par une légère activation du métabolisme (environ 5% à 10%) qui se produit pendant la même période. En d’autres termes, le corps tend à ajuster les gains et les pertes de calories de lui-même. Donc, aucune modification du poids ne doit normalement se produire. Cependant, en cas de cure d’amaigrissement basée sur un programme de restriction calorique, le résultat probable sera une légère quoique peu perceptible accélération de la perte de poids due à l’augmentation du métabolisme sans l’excès ordinaire de calories. Ou alors, le résultat pourrait être une légère difficulté à observer le régime à cause d’une sensation de faim accrue durant cette période.
Fringales
Bien que ces fringales soient communément signalées pendant certaines époques du cycle menstruel, les preuves scientifiques du phénomène sont très limitées. Certaines études de portée réduite indiqueraient une relation, particulièrement avec des envies spécifiques pour les sucreries. Les études montrent aussi que ces fringales surviennent plus souvent chez les femmes sujettes au syndrome prémenstruel et que les fringales augmentent en même temps que l’intensité des symptômes du SPM. Bien qu’il faudrait davantage de recherche pour comprendre le phénomène, la bonne nouvelle c’est que ces envies et fringales ne sembles pas se traduire par de grande consommations de calories ni de prise de poids subséquent.
Rétention d’eau
La cause la plus probable de la prise de poids est la rétention d’eau. Alors que c’est un couramment un symptôme décourageant quand on suit un régime amaigrissant, cette prise de poids est généralement minime et temporaire, c’est-à-dire que tout gain de poids avant les règles est reperdu après. De plus, la rétention d’eau peut être limitée pendant cette période par de petites modifications du régime comme de réduire le sodium et boire davantage.
En général, l’exercice physique à certains moments particuliers du cycle menstruel peut aider les femmes à perdre davantage de poids.
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