Des saignements pendant les rapports sexuels peuvent être très inquiétants et parfois embarrassants pour une femme surtout lorsqu’elle n’a aucune idée de la cause de ce qui lui arrive.
Bien que beaucoup de femmes constatent de petites pertes de sang après le rapport sexuel (le plus souvent cela se manifeste lorsque l’on urine après le rapport ou le lendemain ou encore par des taches dans les sous-vêtements), il n’est pas normal de constater des pertes de sang importantes pendant les rapports.
Première fois
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Toutes les filles ne saignent pas la première fois. La cause du saignement la première fois qu’une fille a un rapport sexuel c’est l’hymen, une petite peau qui obstrue partiellement l’entrée du vagin, qui se déchire. Certaines filles sont nées avec presque pas d’hymen, tandis que chez d’autres, l’hymen couvre une grande partie de l’entrée du vagin. Qu’une fille ne saigne pas la première fois peut aussi signifier que son hymen a été percé ou déchiré auparavant, ce qui peut se produire par suite d’une activité physique violente, par l’insertion d’un tampon hygiénique, par la masturbation ou par pelotage.
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Grossesse
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Beaucoup de femmes ont des pertes vaginales or des saignements pendant les 12 premières semaines de grossesse. Un saignement du col de l’utérus peut alors se produire pendant l’acte sexuel.
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Dysplasie cervicale |
La dysplasie cervicale est une modification précancéreuse des cellules épithéliales du col de l’utérus. Le risque augmente en cas de partenaires sexuels multiples, d’activité sexuelle avant 18 ans, d’accouchement avant 16 ans ou de MST passée.
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Déchirures vaginales |
De petites quantités de sang apparues à la suite d’un rapport sexuel peuvent être dues à de petites déchirures vaginales (parfois appelée “micro-déchirures”) de la paroi du vagin ou même de la vulve (la partie externe des organes génitaux féminins). Celles-ci guérissent généralement après un à trois jours et ce d’autant plus rapidement que l’on évite d’aggraver le problème par des rapports répétés, par la masturbation, l’usage de tampons hygiéniques ou autres types de pénétration vaginale (pelotage, par exemple). |
Inflammations
(irritations)
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L’endométrite est une inflammation de l’endomètre (la paroi interne de l’utérus) associée à des infections. La vaginite et la cervicite sont des inflammations ou un gonflement associé à une infection du vagin ou du col de l’utérus. |
Adénomyose
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En cas d’adénomyose, le tissu endométral s’attache à l’utérus ou un autre organe comme les ovaires et croît en dehors de l’utérus. |
Infections sexuellement transmissibles
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Un saignement pendant ou à la suite d’un rapport sexuel peut être le signe d’une infection sexuellement transmissible qui peut causer une inflammation des organes reproducteurs de la femme comme le col de l’utérus et l’utérus lui-même. Souvent, un saignement lié à une infection sexuellement transmissible apparaît même en l’absence de rapports sexuels.
Chlamydia : infection bactérienne qui se transmet généralement par contact avec le sperme, le fluide vaginal ou le sang.
Gonorrhée : maladie sexuellement transmissible commune due à une bactérie. Plusieurs traitements pharmaceutiques sont disponibles.
Trichomonas : - maladie sexuellement transmissible commune due à un protozoaire. Peut être transmise au nouveau-né en cas d’accouchement vaginal par une mère infectée.
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Mycose vaginale
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Une croissance excessive des champignons qui habitent normalement le vagin. Parmi les symptômes ordinaires : démangeaison, brûlure et pertes blanches inodores. |
Polypes cervicaux |
Les polypes cervicaux peuvent saigner par contact intime. Ce sont des excroissances lisses, rouges ou violettes en forme de doigts qui poussent sur la muqueuse de l’utérus ou du canal cervical. Les polypes cervicaux sont très fragiles, s’étendent hors du col et peuvent être extraits facilement et sans douleur. |
Polypes utérins
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Les polypes utérins sont dus à une croissance excessive de l’endomètre sous forme de d’excroissances dans l’utérus. Les femmes qui ont des polypes utérins ont souvent des saignements entre les périodes de règles, pendant les rapports sexuels et après la ménopause. |
Tumeurs fibroïdes
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Les tumeurs utérines fibroïdes sont généralement des tumeurs bénignes. Il est important que les femmes qui en ont veillent à ne jamais absorber d’œstrogènes sous quelque forme que ce soit, notamment dans les pilules contraceptives, car les œstrogènes favorisent la croissance des fibroïdes. |
Traumatisme |
Parfois un saignement peut se produire pendant ou après une activité sexuelle exubérante ou violente. |
Médicaments |
L’aspirine, les médicaments fluidifiant le sang et les pilules contraceptives peuvent aussi causer un saignement post-coïtal. Parfois des pilules contraceptives faiblement dosées peuvent causer de l’hypoplasie (couverture trop fine de la paroi utérine) qui à son tour peut occasionner des saignements après les rapports. Oublier une pilule ou la prendre en retard peut aussi déclencher ce type de saignement.
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Sang dans le sperme |
Dans certains cas, la femme peut constater un saignement venant de son vagin en pensant que c’est son propre sang alors c’est son partenaire qui a du sang dans son sperme qu’il vient d’éjaculer dans son vagin et qui ressort sous l’effet de la gravité comme si c’était une perte vaginale. |