QUESTION
Est-il vrai que les hormones ovariennes jouent un rôle important dans l’accoutumance à la nicotine ? Quelle est la relation entre les hormones ovariennes et le tabagisme ?
RÉPONSE des experts
Malheureusement, malgré les progrès significatifs obtenus dans la lutte contre le tabagisme et l’accoutumance à la nicotine au cours de ces dernières années, beaucoup de femmes fument encore de nos jours.
Les USA pourraient bientôt devenir le premier pays dans l’histoire où plus de femmes que d’hommes fument.
Il est bien connu que les femmes ont plus de mal à cesser de fumer qu’elles essaient d’elles-mêmes ou qu’elles suivent un programme d’aide anti-tabagisme. Cela semble être particulièrement le cas pour les thérapies de remplacement (patches ou chewing-gum à la nicotine) lesquelles ont aidé un plus grand pourcentage d’hommes que de femmes.
LES HORMONES OVARIENNES JOUENT UN RÔLE IMPORTANT DANS L’ACCOUTUMANCE À LA NICOTINE ET LA CAPACITÉ D’ARRÊTER DE FUMER
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Fumer affecte la fonction ovarienne et réduit les œstrogènes lesquels jouent un rôle important dans les fonctions reproductrices de la femme (cycle menstruel, fertilité, développement des seins, ménopause, etc.).
Les scientifiques ont découvert que la réduction des hormones féminine est responsable de la difficulté qu’ont les femmes à cesser de fumer. On a constaté que la capacité à cesser de fumer est différente selon la période du cycle menstruel. Par exemple, les femmes ont plus de chances d’arriver à arrêter de fumer avant l’ovulation (première phase du cycle menstruel) qu’après l’ovulation.
Plusieurs études scientifiques ont démontré que fumer peut nuire à la fonction reproductrice des femmes : fumer peut provoquer des dysfonctionnements menstruels, fumer peut entraîner des problèmes de santé si vous utilisez des pilules contraceptives et fumer peut causer des naissances prématurées avec des bébés de faible poids à la naissance.
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