SHSO – SYNDROME D’HYPERSTIMULATION OVARIENNE

SHSO – SYNDROME D’HYPERSTIMULATION OVARIENNE

Qu’est-ce que le SHSO?

Le syndrome d’hyperstimulation ovarienne (SHSO) est une complication occasionnellement rencontrée chez les femmes qui prennent certains médicaments favorisant la fertilité en stimulant la production d’ovules (induction de l’ovulation). Le SHSO est la complication la plus sérieuse qui puisse survenir du fait de l’utilisation de médicaments favorisant la fertilité. Le syndrome d’hyperstimulation ovarienne peut généralement est anticipé avant qu’il n’arrive quoique, occasionnellement, il peut survenir sans facteurs de risques présents.

Normalement, une femme produit un ovule par cycle menstruel (par mois). Certaines femmes sous médication contre l’infertilité reçoivent des substances qui permettent de normaliser le développement et la production d’ovules. Cependant, si ces substances stimulent trop les ovaires, ceux-ci peuvent soudainement enfler fortement et du liquide peut fuir jusque dans le ventre et le thorax.  C’est cela que l’on appelle le syndrome d’hyperstimulation ovarienne (SHSO). Le SHSO survient après que les ovules ont été libérés par les ovaires (ovulation).
 

Le plus souvent, le SHSO s’observe quand l’induction de l’ovulation est effectuée à l’aide de la gonadotrophine chorionique humaine (HCG) qui permet de déclencher l’ovulation. Vous pouvez même avoir un plus grand risque de faire ce syndrome si vous recevez plus d’une dose de HCG après l’ovulation et que vous tombez enceinte au cours de ce cycle. Le SHSO ne survient que rarement, si jamais cela s’est produit, chez les femmes qui ne prennent que des médicaments pour la fertilité par voise orale.
Le SHSO affecte jusqu’à 10% des femmes qui se soumettent à une fécondation in vitro. Dans la plupart des cas, le trouble est bénin, mais certaines femmes peuvent attraper une forme sévère et même dangereuse de SHSO.

SHSO : Facteurs de risque

Quand doit-on craindre un SHSO ?

Le syndrome d’hyperstimulation ovarienne, c’est quand les ovaires grossissent exagérément sous l’effet d’une thérapie hormonale qui stimule le développement des ovules et déclenche l’ovulation.  On pourrait craindre un SHSO :

  • Au cours d’une induction de l’ovulation au moyen de gonadotrophines : ce traitement devrait être soigneusement surveillé par échographie et analyses sanguines du taux d’œstradiol.
  • Lorsqu’après la maturation des follicules, la femme se fait injecter une forte dose, la plupart du temps de gonadotrophine chorionique humaine, pour déclencher l’ovulation. 
  • Lorsque les médecins n’ont pas ajusté les dosages de stimulants pour inciter un nombre adéquat d’ovules à arriver à maturité. En général, les doses sont ajustées sur base de la réponse de la femme aux hormones mais c’est un exercice d’équilibre difficile.
  • Même avec un excellent suivi, il pourrait y avoir une réaction négative soudaine à la stimulation et les cycles de thérapie reproductrice sont parfois stoppés avant l’injection de HCG.

L’administration de HCG peut être arrêtée si la réponse de la femme aux gonadotrophines est excessive.

     

SHSO : Symptômes

Le syndrome d’hyperstimulation ovarienne (SHSO) ne peut survenir qu’après l’ovulation, la libération de l’ovule par l’ovaire. Si la médication stimule trop fortement les ovaires, ils peuvent soudainement enfler et laisser échapper du liquide dans le ventre et le thorax. Le SHSO affecte jusqu’à 10% des femmes qui se soumettent à une fécondation in vitro.  Dans la plupart des cas, le problème est bénin, mais certaines femmes attrapent une forme sévère et dangereuse de SHSO.
La plupart des femmes atteintes du SHSO ont des symptômes légers tels que :

  • Ballonnement abdominal ;
  • Gène dans le bas-ventre, nausées, étourdissements ;
  • Légère douleur dans l’abdomen ;
  • Prise de poids.

Dans de rares cas, les femmes atteintes du SHSO peuvent avoir des symptômes plus sérieux tels que :

  • Prise de poids significative (plus de 5 kg en 3 à 5 jours) ;
  • Forte douleur ou fort gonflement dans l’abdomen ;
  • Diminution du volume d’urine ;
  • Essoufflements environ 7 à 10 jours après la récupération des oocytes.

SHSO : Examens et tests

Si vous avez un cas sévère de SHSO, votre médecin devra surveiller vos symptômes de près. Vous pourriez être admise à l’hôpital.
Votre poids et la taille de votre abdomen seront mesurés. Les tests qui pourront être effectués sont notamment :

  • Échographies du ventre et du vagin ;
  • Radiographie X du thorax ;
  • Analyse sanguine complète ;
  • Mesure des électrolytes dans le sang ;
  • Test de la fonction hépatique ;
Mesure de la quantité d’urine émise.

 

SHSO – SYNDROME D’HYPERSTIMULATION OVARIENNE  

SHSO : Traitement

Les cas bénins de SHSO n’ont généralement pas besoin de traitement. Dans la plupart des cas, l’inconfort des symptômes du SHSO peut être réduit en faisant ce qui suit :

  • Reposez-vous souvent, jambes relevées. Cela aide votre corps à relâcher le liquide. Des activités légères valent mieux qu’un repos complet à moins que le médecin ne vous dise le contraire.
  • Buvez au moins 10 à 12 verres par jour de boissons contenant des électrolytes.
  • Évitez l’alcool et les boissons caféinées (café, colas).
  • Évitez l’exercice physique et les rapports sexuels intenses qui pourraient gêner les ovaires et causer la rupture ou le suintement des kystes ovariens ou tordre les ovaires et interrompre la circulation sanguine à ce niveau.
  • Prenez un antidouleur disponible sans prescription comme un acétaminophène (Tylenol).

Il est important que vous vous pesiez chaque jour pour vous assurer que vous ne prenez pas trop de poids (pas plus de 2 kg par jour).
Dans le cas rare où vous feriez un SHSO avec symptômes graves, vous devrez probablement aller à l’hôpital.
Dans la plupart des cas, les symptômes du SHSO disparaissent d’eux-mêmes dès que vos règles arrivent.
Si vous tombez enceinte pendant un SHSO, les symptômes pourront s’aggraver et prendront des semaines pour disparaître.

SHSO : Complications possibles

Dans les très rares cas où l’induction de l’ovulation n’a pas été correctement surveillée ou si l’organisme de la femme a surréagit à la dose normale du médicament, le SHSO peut entraîner des complications dangereuses telles que :

  • Caillots sanguins ;
  • Défaillance des reins ;
  • Déséquilibre électrolytique grave ;
  • Accumulation grave de liquide dans l’abdomen ou le thorax.

Vous devez appeler votre médecin immédiatement si vous avez l’un des symptômes suivants :

  • Prise de poids excessive (plus de 2 kg par jour) ;
  • Forte douleur abdominale ;
  • Fortes nausées au point de ne pouvoir retenir aucune nourriture ni boisson ;
  • Diminution du volume des émissions d’urine ;
  • Essoufflement ;
  • Vertiges.

SHSO : Prévention

Un suivi correct pendant l’induction de l’ovulation est crucial. Analyses sanguines et échographies doivent être effectuées régulièrement pour s’assurer que les ovaires ne répondent pas avec excès.
Si le taux d’œstrogènes monte très vite ou très haut pendant les injections, votre risque de faire un SHSO augmente. Vous pourriez devoir prendre une dose plus faible de ces médicaments ou interrompre temporairement le traitement.
Certaines femmes se voient administrer une solution protéinée appelée albumine pour réduire le risque de SHSO.

TRAITEMENT DE L’INFERTILITÉ : Induction de l’ovulation

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INFERTILITÉ et Procréation médicalement assistée (PMA)

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