Les pustules vaginales peuvent apparaître à l’entrée du vagin, sur les petites lèvres, les grandes lèvres, le clitoris et parfois dans la région pubienne. Ces lésions sont juste comme des pustules ordinaires dues à un frottement ou une brûlure sauf qu’elles sont causées par un virus infectieux. Généralement, avant que les pustules vaginales apparaissent, peut en percevoir les premiers signes, ce que l’on appelle le stade du prodrome. Il peut durer plusieurs heures ou jusqu’à deux jours. Ce qui le caractérise, ce sont des sensations de douleur, de brûlure et de picotement aux endroits où les pustules vont apparaître.
PUSTULES VAGINALES : Qui peuvent les attraper ?
N’importe quelle femme peut attraper des pustules vaginales.
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Dans beaucoup de cas, les pustules vaginales se forment à cause d’une maladie sexuellement transmissible (très souvent lors d’une infection par le HPV). Parfois des pustules vaginales peuvent se former chez une femme qui n’est pas sexuellement active. Il y a plusieurs causes principales aux pustules vaginales notamment des infections, un frottement, des poils incarnés ou des glandes sudoripares bouchées.
PUSTULES VAGINALES : Diagnostic
Les pustules vaginales peuvent apparaître n’importe où sur la vulve et la plupart du temps elles passent inaperçues jusqu’à ce que vous ressentiez une sorte de frottement. Les pustules vaginales ne font généralement pas mal mais si vous les touchez directement elles peuvent être au moins sensibles ou douloureuses. Si vous en avez sur les petites lèvres, par exemple, vous ne remarquerez rien jusqu’à ce que vous ressentiez une petite douleur quand vous vous séchez après vous être douchée à cet endroit. En général, les pustules vaginales de font pas mal si on n’y touche pas.
Les pustules vaginales peuvent être différentes selon leur cause. Les pustules vaginales ordinaires (qui ne sont pas dues à une transmission sexuelle) ressemblent assez bien à n’importe quelle pustule et peuvent contenir du liquide ou du sang. Elles peuvent avoir différentes formes (ovales ou circulaires). Les pustules vaginales ordinaires ressemblent, au toucher, à une boule de gel. Elles peuvent apparaître claires ou très rouges virant éventuellement au brun/noir en leur centre à masure que le sang qu’elles contiennent vieillit mais elles ne devraient jamais démanger ou brûler ni sentir mauvais. Elles devraient typiquement apparaître seules par opposition aux amas que l’on s’attend à voir en cas d’éruption d’herpès.
Les infections sexuellement transmissibles produisent différents types d’pustules vaginales. Par exemple, le type HPV d’pustules vaginales (appelées verrues génitales) se présentent en amas. Elles peuvent se développer n’importe quand dans les semaines ou les mois qui suivent l’exposition au virus. Les verrues génitales apparaissent généralement comme un petit bouton ou un groupe de boutons dans la région génitale. Elles peuvent être petites ou grandes, protubérantes ou aplaties ou en forme de chou-fleur. Les verrues génitales ont l’air de fleurons de chou-fleur miniatures généralement couleur chair, mous et humides. Ils peuvent se développer sur la vulve, le col de l’utérus et dans le vagin ou autour de celui-ci. Non traitées, les verrues vaginales peuvent s’en aller d’elles-mêmes, rester inchangées ou augmenter en taille et en nombre. Cependant, il est possible d’être infectée par le HPV sans avoir aucune verrue génitale.
PUSTULES VAGINALES : Causes
Maladies/infections sexuellement transmissibles (MST).
Les maladies sexuellement transmissibles sont une des causes principales des pustules vaginales, spécialement l’herpès génital (HPV). Ce virus provoque un groupement de pustules sur le vagin et autour de celui-ci. Elles sont généralement très douloureuses et souvent éclatent et forment des croûtes. Les pustules d’herpès sont généralement douloureuses et contiennent un liquide clair et une base rouge. Elles se rompent pour former des ulcères qui guérissent lentement. L’herpès est assez contagieux quand les pustules sont présentes. Donc si vous avez quelque crainte à ce sujet, vous devriez éviter toute activité sexuelle jusqu’à ce que vous ayez été examinée par un médecin et que les pustules soient complètement guéries. L’herpès peut être évité en en prenant les mesures de sécurité pendant les rapports sexuels. Une fois contracté, il n’est pas curable. Certains médicaments peuvent être pris pour réduire la quantité de pustules vaginales et limiter la possibilité de transmission à un partenaire sexuel.
Traumatisme vaginal
Une autre chose qui peut être liée aux pustules vaginales ce serait un trauma lors d’un rapport sexuel. Ceci peut être évité à l’avenir en veillant à s’engager dans des préliminaires adéquats pour assurer une lubrification appropriée du vagin avant le rapport sexuel proprement dit.
Mauvaise alimentation et/ou stress
Une mauvaise alimentation et un stress peuvent aussi causer les pustules vaginales. Quand l’organisme manque des nutriments nécessaires ou produits de grandes quantités d’hormones liées au stress, il peut réagir de façon bizarre, notamment en développant des pustules vaginales. Quand une pustule vaginale est causée par un manque de nutriments ou par un stress, c’est généralement une pustule isolée qui n’est douloureuse que si on y touche.
Mauvais habillement
Certains types de vêtements peuvent causer des pustules sur le vagin, spécialement des jeans ou des culottes moulantes portées sans sous-vêtements. Il est important de veiller à ce que la région du pubis soit vêtue de tissu qui « respire » comme le coton.
Les infections bactériennes ou fongiques peuvent se développer par le fait de porter des sous-vêtements ou des maillots de bains en matière synthétique. L’environnement humide et chaud que ces matières créent forme un terreau de culture pour ces micro-organismes qui peuvent produire les pustules vaginales. Les infections peuvent aussi provenir de piscines ou bains mal traités chimiquement et produire les pustules vaginales.
Les sous-vêtements synthétiques peuvent piéger l’humidité près du vagin, causant des plaies, de l’irritation de la peau sensible à cet endroit et des pustules vaginales. De même que les culottes ou pantalons trop serrés. Le frottement qu’ils causent en marchant peut irriter la peau et causer des pustules un peu comme celles qui se forment à l’arrière des talons.
Certaines activités récréatives.
Certaines activités spécialement le cheval et le vélo peuvent aussi causer des pustules vaginales. Tout comme les vêtements trop serrés, ces hobbies peuvent provoquer pas mal de frottements dans la région vaginale. Dans ces activités, pour éviter la formation de pustules vaginales, veillez à porter des vêtements en matières qui « respirent » (de préférence du coton) et assez épaisses pour prévenir l’irritation par frottement.
En portant des vêtements qui respirent et en se prémunissant contre les infections, les femmes peuvent réduire leurs risques d’attraper des pustules vaginales.
Autres causes
Des pustules vaginales peuvent apparaître du fait d’une infection ou de coupures dues au rasage ou l’épilation pour se faire un style de poils pubiens personnel. Une mycose vaginale peut ralentir le processus de guérison. Ou bien il se pourrait que vous ayez un diabète ce qui ralenti aussi la guérison des petites blessures.
PUSTULES VAGINALES : Symptômes
Les symptômes qui accompagnent les plaies vaginales sont :
- Bouton cutanés sur le vagin
- Ulcération de la peau du vagin ou des lèvres
- Ulcère vaginal
- Douleur vaginale/génitale
- Sensibilité génitale
- Gonflement de ganglions de l’aine
- Pertes vaginales
Ce qu’il importe de savoir Un frottis anormal est souvent le premier signe d’une infection par le HPV. C’est pourquoi il est important de commencer les frottis dès l’âge de 21 ans. Et vous devriez commencer plus tôt si vous avez des risques particuliers comme un trouble du système immunitaire ou si vous commencez une activité sexuelle précocement (vers 13 -15 ans).
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PUSTULES VAGINALES : Facteurs de risque
Les femmes au début de la vingtaine courent plus de risque d’attraper des pustules vaginales.
Vous avez plus de chances d’attraper des pustules vaginales si :
- Vous avez eu des contacts sexuels précocement.
- Soit vous soit vos partenaires sexuels avez eu beaucoup de partenaires à un certain moment.
- Vous ou vos partenaires sexuels avez des antécédents de maladies sexuellement transmissibles.
- L’un ou l’autre de vos partenaires sexuels ne portait pas de condom.
PUSTULES VAGINALES : Prévention
S’abstenir complètement de contacts sexuels ou entretenir une relation stable mutuellement monogame avec quelqu’un qui a été testé et que l’on sait exempt du virus sont les meilleures façons d’éviter les verrues génitales.
L’utilisation de condoms constamment et correctement chaque fois que vous avez un rapport sexuel permet de réduire votre risque de contracter le virus mais il semble que le condom ne soit pas très fiable comme protection contre ce virus. En outre le condom n’offre aucune protection si vous entrez en contact direct avec une verrue génitale. Si vous ou votre partenaire avez une éruption de verrues génitales, il vaut mieux éviter tout contact sexuel jusqu’à ce que ces verrues aient complètement disparu.
Des vaccins peuvent protéger hommes et femmes contre certains des types les plus courants de HPV. Ces vaccins sont administrés en trois injections. Il est important de recevoir les trois doses pour avoir la meilleure protection. Les vaccins sont le plus efficaces quand ils sont donnés avant le premier contact sexuel de la personne lorsqu’elle pourrait être exposée au virus HPV.
Deux vaccins (Cervarix et Gardasil) sont disponibles pour protéger les femmes contre les types de HPV qui causent la plupart des cancers du col de l’utérus. Un de ces vaccins (Gardasil) protège aussi contre la plupart des verrues génitales. Les deux vaccins sont recommandés aux filles de 11 à 12 ans et aux jeunes femmes de 13 à 26 ans qui n’ont pas eu l’injection ou pas les trois plus tôt. Ces vaccins peuvent même être administrés aux filles dès 9 ans. Il est recommandé aux femmes de prendre le même vaccin pour les trois doses si possible. Le vaccin contre le HPV est donné en une série de trois injections sur 6 mois. La seconde est donnée deux mois après la première et la troisième environ six mois après la première.
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