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On estime que toutes les deux minutes un cancer du sein est diagnostiqué et toutes les treize minutes quelqu’un en meurt. On a aussi démontré que le taux de cancers du sein tend à être plus élevé dans les cultures où l’on porte souvent un soutien-gorge par rapport à celles où le soutien-gorge est absent.
Dans un rapport intitulé “Un vêtement qui tue” (“Dressed to Kill”), on découvre que porter un soutien-gorge 12h par jour augmente les risques de cancer du sein, de kystes mammaires, de douleurs mammaires, de sensibilité des seins et autres problèmes liés aux seins. Les femmes qui ont porté un soutien-gorge de 18h à 24h par jour ont une incidence augmentée de plus de 100% du cancer du sein par comparaison avec celles qui ne portent pas de soutien-gorge du tout. Les faits disponibles sont que les soutiens-gorge exercent une pression constante sur les seins ce qui gène la circulation lymphatique dans la région de la poitrine. Si vous êtes une femme qui porte un soutien-gorge et que vous constatez des marques et des lignes rouges sur votre peau après l’avoir enlevé, vous avez un risque accru de cancer du sein.
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Vous ne pouvez pas simplement vous promener sans soutien-gorge toute la journée et, si vous êtes obligée, essayez de suivre les conseils ci-après lesquels sont susceptibles de réduire les risques associés au port du soutien-gorge :
Ne portez pas de soutien-gorge serré.
Choisissez un soutien-gorge sans armature inférieure.
Utilisez un soutien-gorge de taille supérieure vers l’époque de vos règles car les œstrogènes provoquent une rétention d’eau qui fait grossir les seins et rend le soutien-gorge plus serré.
Cessez d’utiliser des déodorants et anti transpiration si vous le pouvez. A la place, lavez-vous souvent les aisselles avec de l’eau et du savon.
Dormez nue ou avec un T-shirt extensible.
Et, le plus important c’est de ne porter de soutien-gorge que quand c’est absolument nécessaire ; cela réduira au minimum le nombre d’heures par jour où vos en portez un.
Contribuez ainsi à votre santé et à votre longévité. (D’après )
LES SOUTIENS-GORGE ET LE CANCER DU SEIN
Quelques moments importants de l’histoire de la recherche sur les soutiens-gorge et les maladies mammaires :
Dans les années 1930, un article a été publié sur la relation entre l’utilisation des corsets et l’augmentation des cancers du sein.
1978. Un médecin californien a publié un article dans une revue médicale établissant un lien entre la port du soutien-gorge et l’augmentation de la température des seins en suggérant que ce fait pourrait avoir un rapport avec le cancer du sein. Il avait étudié des centaines de femmes au cours de sa pratique médicale et avait observé que plus le soutien-gorge était fort, plus la température des seins était élevée et que les femmes qui ne portaient pas de soutien-gorge avaient des seins, quelle que soit leur taille, plus froids. (The Lancet, November 4, 1978, P. 1001 Dr. John M. Douglass, Department of Internal Medicine, S. Calif. Permanente Med. Center Los Angeles, California).
1991. Des chercheurs de Harvard University publient un article dans une revue médicale sur le risque de cancer du sein. Incidemment, ils mentionnent dans leur article que les femmes dans leur étude qui ne portaient pas de soutiens-gorge avaient un taux de cancer du sein 60% inférieur à celles qui en portaient. (Hsieh, C.C. and D. Trichopoulos, D. Eur. J. Cancer 27:131-5, 1991 "Breast size, handedness and breast cancer risk")
1991. Ces chercheurs japonais ont publié une étude sur les soutiens-gorge et l’affaissement des seins dans laquelle ils prouvent qu’en fait le soutien-gorge augmente l’affaissement des seins plutôt que le contraire. Cet effet n’était pas observable chez les femmes aux gros seins. Dans la partie consacrée à la discussion des résultats, ils comparent le port du soutien-gorge au bandage des pieds. ("Breast Form Changes Resulting From A Certain Brassiere" Journal of Hum. Ergol.(Tokyo) 1990 Jun; 19(1):53-62. Ashizawa K, Sugane A, Gunji T Institute of Human Living Sciences, Otsuma Women's University, Tokyo, Japan)
1995. Sydney Singer et Soma Grismaijer l’Institute for the Study of Culturogenic Disease publièrent leur livre "Dressed to Kill: The Link Between Breast Cancer and Bras," (Avery Press) [Un vêtement qui tue : le lien entre le cancer du sein et les soutiens-gorge]. Leur étude incluait 4600 femmes dont la moitié avait eu un cancer du sein et l’autre pas. Ils trouvèrent que plus longtemps le soutien-gorge était porté par jour, plus le taux de cancers du sein était élevé et que les femmes qui ne portaient pas de soutiens-gorge avaient un taux de cancer du sein spectaculairement réduit. Singer et Grismaijer ont un site web: http://www.selfstudycenter.org/
1995 jusqu’à présent. Beaucoup de femmes, préoccupées par le risque de cancer et/ou les douleurs mammaires, ont cessé de porter des soutiens-gorge et ont constaté que leurs douleurs et leurs kystes dus à la maladie mammaire fibrocystique ont spectaculairement diminué ou disparu. Plusieurs d’entre elles ont raconté leur histoire personnelle que l’on peut lire sur le site http://www.all-natural.com/fibrocys.html.
Mai 1999. Une étude marquante a été publiée dans la prestigieuse revue médicale britannique The Lancet. Elle a montré que les femmes non-ménopausées ayant la maladie fibrocystique mammaire ont un risque près de 6 fois plus grande d’avoir un cancer du sein par après. Cette étude réfute fermement l’avis de certains médecins qui ont dit que kystes fibreux ne comportent pas de risque plus élevé de cancer. En tout, il y a plus de 30 articles médicaux et scientifiques montrant une relation entre les kystes fibreux et l’augmentation du risque de cancer. (Lancet 1999 May 22;353(9166):1742-5 "Risk of breast cancer in women with palpable breast cysts: a prospective study." Edinburgh Breast Group. Dixon JM, McDonald C, Elton RA, Miller WR Edinburgh Breast Unit, Western General Hospital, UK.")
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2000. Deux chirurgiens du sein ont mené des essais cliniques dans deux cliniques mammaires en Angleterre et au Pays de Galles. Ils ont étudié 100 femmes pour voir si ne pas porter de soutien-gorge peut réduire les douleurs mammaires. Leur étude conclut que la majorité des femmes non ménopausées constatèrent une diminution de leurs douleurs après une période de trois mois sans soutien-gorge. Les femmes avaient reçu pour consigne de ne pas porter de soutien-gorge pendant trois mois et d’éventuellement porter une camisole ou autre sous-vêtement non-contraignant si elles désiraient une alternative au soutien-gorge. Pour comparer, elles devaient revenir au port du soutien-gorge pendant les trois mois suivants. Et, en guise de contrôle supplémentaire, un autre groupe de femmes firent exactement le contraire en portant le soutien-gorge pendant trois mois et puis en ne le portant pas pendant les trois mois suivants. Un documentaire d’une demi-heure fut tourné en rapport avec cette étude et fut diffusé dans tout le pays à la télévision en novembre 2000 par Channel 4 UK. Plusieurs de ces femmes étaient interviewées et décrivaient les améliorations qui changent la vie par rapport à la santé de leurs seins comme d’être capables de soulever leur enfant ou d’embrasser leur mari sans se faire mal. (Simon Cawthorne, M.D. surgeon at Frenchay Hospital, Bristol, England and Prof. Robert Mansel, M.D., Surgery Dept. Head, University of Wales Medical School, Cardif, Wales.) Les médecins interviewés dans le film expliquaient que les seins avec soutien-gorge sont plus chauds que sans soutien-gorge et que cela peut être en rapport avec le cancer du sein. Le Prof. Hugh Simpson expliquait sa recherche publiée antérieurement qui avait prouvé que les seins précancéreux et cancéreux sont dans les deux cas plus chauds que des seins normaux. Le documentaire montrait aussi des thermographies en vidéo prouvant que les soutiens-gorge provoquent des échauffements localisés du tissu mammaire.
2000. Un groupe de chercheurs japonais a publié une étude montrant que le port d’une ceinture et d’un soutien-gorge diminue le taux de mélatonine de 60%. (Chronobiol Int 2000 Nov;17(6):783-93 "The effects of skin pressure by clothing on circadian rhythms of core temperature and salivary melatonin." Lee YA, Hyun KJ, Tokura H, Department of Environmental Health, Nara Women's University, Japan.) La mélatonine est intimement liée aux cycles du sommeil et est utilisée pour prévenir le décalage horaire (« jet-lag »). De nombreuses études publiées suggèrent que la mélatonine a une activité anticancéreuse, qu’elle est un antioxydant qui peut prévenir une détérioration de l’ADN, est intimement impliquée dans le système immunitaire et peut se lier directement aux cellules T. Des chercheurs espagnols ont publié un article décrivant une utilisation possible de la mélatonine pour la prévention et le traitement du cancer du sein (Histol Histopathol 2000 Apr;15(2):637-47). Une recherche récente (J. Hansen, "Light at Night, Shiftwork, and Breast Cancer Risk" J Natl Cancer Inst 2001; 93: 1513-1515) que l’exposition de nuit à la lumière est associée à un taux accru de cancers du sein. Cette idée se base sur les recherches antérieures qui ont montré que la lumière pendant la nuit supprime la production de mélatonine.
Décembre 2000. Un médecin a publié ses observations relatives au mal à l’épaule chez des femmes aux gros seins. Dans cette étude de 5 ans suggère que les patientes enlèvent ce poids de leurs épaules pendant 2 semaines soit en ne portant pas de soutien-gorge, soit en en portant un sans bretelles. Seule une des femmes choisit un soutien-gorge sans bretelles et toutes les autres se sont promenées sans soutien-gorge. Citons l’article : « Le résultat à long terme a porté sur la présence ou l’absence de douleur et de sensibilité musculaire. Septante-neuf patientes décidèrent de se libérer de ce poids sur les épaules de façon permanente parce que cela les a débarrassées de leurs symptômes. » (Ryan, EL, Clin J Pain 2000 Dec;16(4):298-303, "Pectoral girdle myalgia in women: a 5-year study in a clinical setting.")
(D’après http://www.zhealthinfo.com/brasvscancer.htm)
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