L’histoire de Karen
D’après Connie Matthissen
Karen Smith
Résidence : Cary, North Carolina
Enfants : Audrey, 2 ans et Ethan, 11 mois
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Quand Karen Smith essaya pour la première fois d’être enceinte, elle avait 23 ans et la ménopause était la dernière chose à laquelle elle aurait pensé. « J’imaginais ne pas avoir de problème car j’étais dans ma meilleure période de fertilité », dit-elle.
Après quelques mois de tentatives, Karen alla voir sa gynéco, laquelle lui délivra un certificat de parfaite santé mais après que Karen lui eut dit que les tests d’ovulation indiquaient qu’elle n’ovulait que tous les quelques mois. "La doctoresse me dit seulement de continuer à essayer", se souvient-elle.
Finalement, après trois ans de tentatives infructueuses, Karen alla voir un endocrinologue spécialiste de la reproduction. L’endocrinologue effectua certains examens et trouva que Karen avait un taux d’œstrogènes correspondant à une femme ménopausée. "Il s’avère que l’infertilité est souvent le seul signe d’une ménopause prématurée. Je n’avais pas de bouffées de chaleur ou autres symptômes. Mes œstrogènes étaient juste extrêmement faibles", raconte Karen.
Karen reçut des injections d’hormones et une insémination intra-utérine (IUI), mais après trois tentatives, le médecin lui dit que ses seules options restaient l’adoption ou la FIV avec don d’ovules.
" J’imaginais ne pas avoir de problème car j’étais dans ma meilleure période de fertilité."
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« Cela a vraiment été une décision difficile » dit Karen aujourd’hui. « D’un côté, nous pourrions adopter. Cela pourrait être difficile et prendre beaucoup de temps mais à la fin nous serions sûrs d‘avoir un enfant Si nous essayions une FIV avec don d’ovule, ça pourrait ne pas marcher. Et ça coûte tellement cher ! ».
Après pas mal de réflexions, Karen décidé qu’elle voulait faire l’expérience de porter un enfant et donc, elle se lança dans la procédure de la FIV avec un don d’ovules. Elle et son mari durent faire un emprunt pour pouvoir se la payer. Elle se souvient : « J’ai dû m’asseoir et rédiger un chèque de $23,000 pour l’hôpital. »
Ils eurent de la chance car les ovules donnés furent disponibles assez rapidement. Mais l’expérience était tout de même effrayante. « Ils voulaient être sûrs que nous comprenions que tout cela pourrait ne pas marche », explique Karen. « Ils répétaient cela encore et encore de sorte que tout le temps de la procédure j’étais persuadée que ça ne marcherait pas. Ce ne fut que le dernier jour de la procédure que le médecin me dit ‘ Ca va marcher ‘. C’était la première fois que je reprenais un peu espoir ».
Après la procédure, Karen dut attendre deux semaines avant de faire un test de grossesse. "Nous rentrâmes à la maison après le test et nous mîmes à jouer à un jeu vidéo en attendant le coup de téléphone", raconte Karen. "Finalement le téléphone sonna et l’infirmière dit ‘Félicitations’ et je levai le pouce à l’adresse de mon mari. Nous ne pouvions simplement pas y croire."
Audrey est née à 35 semaines, petite mais robuste. Après la naissance, Karen ne prit pas de contraception, persuadée qu’elle ne tomberait jamais enceinte sans une nouvelle intervention. Mais huit mois après la naissance d’Audrey, elle découvrit qu’elle était de nouveau enceinte. « J’étais choquée, déroutée mais heureuse », dit-elle. "Mon endocrinologue nous dit que la grossesse peut parfois remettre en route votre organisme et normaliser vos hormones. Il semble que c’est ce qui m’est arrivé."
Karen conseille aux femmes en butte à l’infertilité d’essayer d’éviter que vouloir tomber enceinte devienne une obsession. "Si vous le pouvez, trouvez quelque chose d’autre sur quoi vous concentrer", dit-elle. "Vous devez avoir un autre hobby ou un autre centre d’intérêt que d’être enceinte. J’aurais dû suivre ce conseil mais c’était tout ce à quoi j’étais capable de penser et c’était terrible : cela nous a gâché la vie”.
Quant à ce qui la surprend le plus à propos de la maternité, Karen dit “Vous ne pouvez tout simplement pas réaliser quel plaisir ce sera et combien de fois vous rirez. Des tas de fois, je ne savais même pas pourquoi je riais. Les enfants se font rigoler l’un l’autre et ça me fait craquer”.
(D’après http://www.babycenter.com/fertility-success-stories-karen)
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