L’histoire de Zannyha
D’après Connie Matthissen
Zannyha Martell
Résidence : Birmingham, Alabama
Enfant : 12 mois
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La première fois que Zannyha Martell tomba enceinte, ce fut une surprise totale. "Nous n’essayions même pas », se souvient-elle. "J’avais 25 ans et je ne me sentais pas prête pour avoir un enfant. ‘Attends, je suis trop jeune pour avoir un enfant’, pensais-je ».
Zannyha, qui émigra aux USA à partir du Mexique quand elle était adolescente, avait ce qu’elle appelle « une grossesse parfaite » et un accouchement facile jusqu’à la dernière minute lorsque son bébé entra en détresse fœtale et naquit mort. "Ils n’ont pas pu trouver quoi que ce soit qui n’avait pas été » dit Zannyha. "Ils pensèrent qu’elle avait pu être asphyxiée par du mucus dans les voies respiratoires ».
Après la perte de leur bébé, Zannyha et son marin Miguel, décidèrent d’attendre avant de réessayer. Trois ans plus tard, lorsqu’ils décidèrent d’avoir un bébé, il apparut que Zannyha n’arrivait pas à tomber enceinte.
"Cela a occasionné un tel stress sur notre mariage. Les rapports sexuels n’avaient plus rien d’excitant : pour moi, mon mari n’était plus qu’une machine. Ce que je ressentais, c’est « Allez, il est temps, il faut que ça marche ! »
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Les spécialistes de la fertilité qu’ils consultèrent ne purent rien trouver qui n’aille pas chez aucun de nous deux. Un médecin suggéra que le poids de Zannyha était un obstacle à la conception, donc elle perdit ses kilos en trop mais ne pu toujours pas tomber enceinte. Au cours des neuf années suivantes, ils vendirent leur maison et liquidèrent leur assurance-vie pour pouvoir payer les traitements contre l’infertilité. Après deux procédures de FIV, elle n’était toujours pas enceinte.
"C’était une époque terrible », dit Zannyha aujourd’hui. "Cela a occasionné un tel stress sur notre mariage. Les rapports sexuels n’avaient plus rien d’excitant : pour moi, mon mari n’était plus qu’une machine. Ce que je ressentais, c’est « Allez, il est temps, il faut que ça marche ! »
Finalement, la spécialiste de la fertilité annonça au couple que même si elle ne pouvait trouver aucune cause physique, elle ne pourrait pas avoir d’enfant, elle ne pouvait rien faire de plus. « Je ne pense pas que ça arrivera jamais », dit-elle.
"Nous en fûmes très tristes », dit Zannyha. "Mais à ce stade, nous avions déjà quasiment abandonné tout espoir ».
Six ou sept mois après qu’ils eurent arrêté les traitements de l’infertilité, Zannyha se rendit chez un médecin pour un bilan de santé. Elle était inquiète car elle était tout le temps fatiguée et éclatait en larmes sans raison. Après avoir subi plusieurs examens, son médecin lui dit de s’asseoir et lui annonça qu’elle était enceinte de huit semaines.
Quand le mari de Zannyha rentra du travail, elle lui montra l'échographie. Miguel avait fini par penser qu’elle avait une tumeur, que c’était ce qui l’empêchait d’être enceinte et la rendait fatiguée de sorte qu’en regardant l'échographie, il crut que c’était l’image de la tumeur.
"Quand est-ce qu’ils vont te l’extraire » demanda-t-il. Quand elle lui dit que c’était un bébé, pas une tumeur, il ne pouvait toujours pas le croire.
Zannyha pense maintenant que son infertilité était causée en partie par le traumatisme d’avoir perdu son premier enfant. "J’avais tellement peur de revivre cela de nouveau même si c’était ce que je souhaitais par-dessus tout », dit-elle. "La première fois, c’était une grossesse si facile et tout se déroulait parfaitement. Mais, si tout était parfait, comment mon bébé a-t-il pu mourir ? Et est-ce que cela pourrait se reproduire ?»
Peut-être parce qu’elle avait tellement essayé pendant si longtemps, lorsqu’elle fut finalement enceinte, Zannyha put profiter complètement du bonheur de l’être. "Je n’ai ressenti que de la joie et du bonheur pendant tout ce temps", dit-elle. "Cette grossesse était considérée à haut risque parce que j’avais 35 ans et à cause de ce qui s’était passé avant. Mais se passa très bien". Gabriella est née en février 2007.
"Chaque minute, je me suis réjouie d’être mère », dit Zannyha. "Vous entendez des gens qui se plaignent de leurs enfants, de devoir se relever la nuit, des rhumes et des vomissements. Mais s’il vous est difficile d’avoir un enfant, vous chérissez chaque minute."
(D’après http://www.babycenter.com/fertility-success-stories-zannyha)
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