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Si vous avez le Syndrome Ovarien Polykystiques (SOPK) avec ou sans traitement et que vous tombez enceinte, félicitations car certaines femmes atteintes de SOPK, même après traitement, ne parviennent pas à tomber enceintes. Maintenant que l’angoisse de ne pas pouvoir concevoir est derrière vous, vous pourriez vous inquiéter de l’étape suivante à savoir la grossesse elle-même. Il importe de savoir qu’une grossesse en cas de SOPK ne se déroule pas toujours sans complications ; Il y a plusieurs choses auxquelles il faut spécialement faire attention et qu’il faut particulièrement surveiller.
Il est possible pour une femme affectée par le SOPK d’avoir une grossesse réussie sans problèmes. Les femmes affectées par le SOPK qui tombent enceintes peuvent avoir davantage de problèmes que la population générale. Les chances de mener votre grossesse à terme avec un bébé bien portant dépendent de la sévérité de votre SOPK, de votre propre état de santé, des traitements reçus dans le but de pouvoir procréer et des traitements reçus pendant la grossesse. Parfois les femmes enceintes affectées par le SOPK doivent recevoir des soins supplémentaires pour leur assurer une grossesse sans problème et un accouchement heureux. Pour les femmes enceintes affectées par le SOPK, tomber enceinte, le rester et vivre une grossesse sans problème peut constituer un vrai défi.
SOPK et grossesse : Risques
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Si vous êtes enceinte avec un SOPK, vous avez davantage de risques de :
 Diabète gestationnel,
Hypertension induite par la grossesse,
Hyperglycémie qui peut mener à un diabète,
Fausse couche,
Accouchement prématuré,
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Pré-éclampsie (hypertension, traces de protéines dans les urines),
Macrosomie (un nouveau-né avec un poids excessif),
Problèmes dus à des caillots sanguins pendant la grossesse.
SOPK et grossesse : Diabète gestationnel
Le diabète gestationnel est caractérisé par un taux de sucre élevé dans le sang pendant la grossesse. En général, le diabète gestationnel n’affecte que 3 à 4% de toutes les femmes enceintes. Si le diabète gestationnel est diagnostiqué pendant la grossesse, cela signifie que la femme enceinte a de grandes chances d’avoir le SOPK. Les femmes en surpoids ou obèses et avec le SOPK ont beaucoup plus de risque d’attraper un diabète gestationnel particulièrement celles qui ont eu traitement contre l’infertilité (principalement par stimulation de l’ovulation) avant de tomber enceintes. Le diabète gestationnel peut provoquer une croissance trop rapide du bébé laquelle peut à son tour causer un accouchement prématuré ou nécessiter une césarienne. Avoir trop d’insuline peut aussi occasionner des caillots sanguins dans le placenta ce qui prive le bébé de nutriments vitaux et peut entraîner une fausse couche ou un bébé mort-né.
Les femmes avec SOPK devraient prendre des précautions dès le début de leur grossesse et passer des tests de dépistage d’un diabète gestationnel éventuel.
SOPK et grossesse : Hypertension induite par la grossesse
En général, l’hypertension artérielle est un indicateur important qui doit être surveillé pendant toute grossesse. Et il devient encore plus important en cas de SOPK car ces femmes sont davantage susceptibles de faire de l’hypertension pendant leur grossesse. Si avant d’être enceinte une femme avec SOPK avait déjà une tension à la limite ou trop élevée, elle aura plus de risque de faire une hypertension lors d’une grossesse induite. La surveillance de la tension artérielle est très importante pendant toute la grossesse d’une femme avec SOPK.
SOPK et grossesse : Fausse couche
D’après les statistiques officielles, les femmes avec SOPK ont une fréquence plus élevée de fausses couches que les femmes exemptes de SOPK. Les femmes en bonne santé sans SOPK on un risque de fausse couche de l’ordre de 15 à 25% à comparer avec une moyenne de 45 à 50% chez les femmes enceintes avec SOPK. Le déséquilibre hormonal qui accompagne le SOPK est partiellement responsable de l’incidence élevée des fausses couches.
Les taux élevés d’insuline chez les femmes avec SOPK peut interférer avec l’équilibre normal des facteurs de coagulation du sang et la physiologie de la désagrégation normale des caillots. L’excès d’insuline contribue à accroître la formation de caillots à l’interface entre la paroi de l’utérus et le placenta. Cette formation de caillots peut provoquer une insuffisance placentaire. L’insuffisance placentaire consiste en ce que le placenta ne parvient pas fournir les nutriments nécessaires au fœtus ni à évacuer du fœtus les toxines. Cette insuffisance peut conduire à la fausse couche.
Il est important de souligner que malgré le risque élevé de fausse couche chez la femme avec SOPK, plusieurs mesures peuvent être prises pour l’empêcher et mener la grossesse jusqu’à l’accouchement dans de bonnes conditions.
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