L’ENDOMÉTRIOSE dans l’histoire
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La présence de tissu endométrial en dehors de l’utérus a été signalée pour la première fois il y a plus de 300 ans par Sabiard en 1696. Cependant depuis le début du 20ème siècle, on sait que du tissu endométrial en dehors de l’utérus est responsable de règles douloureuses, de douleurs pelviennes, de douleur pendant les rapports sexuels et d’infertilité. Notre compréhension actuelle de l’endométriose commença avec les efforts de pionnier d’un médecin privé nommé Sampson à Albany, état de new York dans les années 1920. Le Dr. Sampson proposa que le flux menstruel rétrograde à travers les tubes de Fallope contiendrait des cellules endométriales viables qui pourraient être transportées vers des sites extra-utérins. Le fait qu’on entend davantage parler de l’endométriose depuis les 20 ou 30 dernières années est dû à la sensibilisation du public et des médecins à ce problème aussi bien qu’aux moyens modernes de diagnostic.
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L’ENDOMÉTRIOSE dans la population
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D’après la littérature, la prévalence de l’endométriose dans la population féminine en âge de se reproduire est l’ordre de 5%. Cependant, chez les femmes qui souffrent de crampes menstruelles sévères, l’incidence de l’endométriose serait de 25% à 35%.
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L’ENDOMÉTRIOSE et l’âge
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On n’a signalé de cas d’endométriose que chez des femmes en âge de se reproduire, c’est-à-dire juste après le démarrage des cycles menstruels jusqu’à la ménopause ou les années qui la suivent immédiatement. La fonction ovarienne est en effet nécessaire au développement et au maintien des implants endométriaux. On ne voit pas d’endométriose avant l’âge de 15 ans ou après la ménopause.
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L’ENDOMÉTRIOSE en Amérique
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Au moins 5,5 millions de femmes ont de l’endométriose rien qu’en Amérique du Nord. 10% à 20% des américaines en âge d’enfanter ont de l’endométriose ce qui signifie à peu près 1 personne sur 20 ou 5% ou encore 13,6 millions de personnes aux États-Unis.
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L’ENDOMÉTRIOSE et l’infertilité
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Environ 30% à 40% des femmes atteintes d’endométriose sont infertiles ce qui fait de l’endométriose une des 3 causes principales d’infertilité féminine. L’endométriose est un des deux problèmes gynécologiques les plus courants. Les deux symptômes les plus communs de l’endométriose sont les douleurs et l’infertilité.
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L’ENDOMÉTRIOSE et le cancer
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D’après les recherches actuelles, il n’y a pas de preuves d’une association entre endométriose et cancers de l’endomètre, des ovaires, de l’utérus ou du col de l’utérus. Dans de très rares cas (moins d’un pourcent), l’endométriose existe en présence d’un cancer mais sans qu’il soit prouvé qu’elle en est la cause.
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L’ENDOMÉTRIOSE en Grande-Bretagne
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Jusqu’à 2 millions de femmes souffrent d’endométriose en Grande-Bretagne.
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Les lieux d’implantations de l’ENDOMÉTRIOSE
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L’endométriose se trouve le plus souvent dans la cavité pelvienne :
--- sur ou sous les ovaires
--- Derrière l’utérus
--- Sur les tissus qui maintienne l’utérus en place
--- Sur les intestins ou la vessie
Dans des cas extrêmement rares, l’endométriose peut se fixer sur les poumons ou autres parties du corps.
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L’ENDOMÉTRIOSE et la génétique
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Plusieurs études ont montré que l’incidence de l’endométriose est beaucoup plus élevée chez les femmes dont une sœur ou la mère ont déjà eu de l’endométriose.
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L’ENDOMÉTRIOSE : sa fréquence et les rapports sexuels pendant les règles
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Il a été suggéré que les rapports sexuels pendant les règles pourraient stimuler l’activité tubale et augmenter le flux rétrograde des règles dans les tubes et donc accroître le risque d’endométriose. Cependant, il n’y a aucune statistique pour mettre cela en évidence.
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L’ENDOMÉTRIOSE et la race
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Il semble qu’il y ait des indices d’après les chercheurs que les femmes de type caucasien ont plus de risques que les noires. Deux études ont trouvé une prévalence chez les noires deux fois moindre que chez les blanches. Cependant il n’est pas correct de dire que les femmes noires souffrent rarement d’endométriose. Certaines données montrent que le risque parmi les femmes asiatiques est même plus élevé que chez les caucasiennes. Il y a aussi plusieurs études qui suggèrent que cette maladie est plus courante dans les groupes de femmes de niveau socio-économique plus élevé.
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L’ENDOMÉTRIOSE et les crampes menstruelles
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Il a été montré que la probabilité d’être atteinte d’endométriose est quatre fois plus grande chez les patientes qui se plaignent de crampes menstruelles sévères que chez celles qui n’ont que des crampes légères.
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L’ENDOMÉTRIOSE et le cycle menstruel
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Beaucoup d’études ont montré que les femmes atteintes d’endométriose ont commencé leurs cycles menstruels à un âge significativement plus précoce que celles qui n’en sont pas atteintes. L’endométriose est plus fréquente chez les femmes qui ont un cycle régulier que chez celles qui ont un cycle irrégulier. Les patientes atteintes d’endométrioses ont un intervalle plus court entre leurs règles (moins de 27 jours). Les crampes menstruelles sévères s’observent beaucoup plus souvent chez les femmes atteintes. Les patients dont les règles durent longtemps sont plus susceptibles d’être atteintes d’endométrioses. On a constaté que si les règles durent plus d’une semaine, le risque de développer une endométriose est 2,5 fois plus important que chez les femmes dont les règles durent moins d’une semaine. Les femmes qui ont un plus grand nombre de jours de règles (compte-tenu de la durée des règles et de l’intervalle entre les règles) ont deux fois plus de risques.
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L’ENDOMÉTRIOSE et la grossesse
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Cette théorie est apparue au début des années 1950 selon laquelle une grossesse précoce protègerait de l’endométriose. Bien que l’incidence de l’endométriose soit plus élevée chez les femmes qui ont leur premier enfant plus tardivement, ceci peut être dû au fait que l’endométriose est cause d’infertilité. Il est dès lors difficile de distinguer si l’infertilité préexistait à l’endométriose ou si elle s’en est suivie ; La plupart des scientifiques pensent cependant que la grossesse a un effet protecteur vis-à-vis de l’endométriose.
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(Information empruntée à http://www.bioscience.org/books/endomet/end01-33.htm#2)
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