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La prolactine aussi appelée hormone lutéotrope est une protéine est une protéine encodée par le gène PRL. La prolactine est une hormone peptidique découverte par le Dr. Henry Friesen et est principalement associée à la lactation. Pendant l’allaitement, le fait que l’enfant suce les tétons stimule la production d’ocytocine qui déclenche par réflexe l’afflux de lait dans les seins par un processus appelé lactogenèse en préparation de la prochaine tétée. La sécrétion pituitaire de prolactine est contrôlée par les neurones neuro-endocrines de l’hypothalamus dont les plus importants sont les neurones TIDA (tuberoinfundibulum neurosecrétoire) du noyau arqué lequel sécrète la dopamine qui agit sur les récepteurs de dopamine-2 des lactotrophes ce qui inhibe la sécrétion de prolactine. L’hormone de libération de la thyrotropine a un effet stimulant sur la libération de prolactine. (Wikipedia)
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Les fonctions de la prolactine
La prolactine a plusieurs fonctions :
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La plus importante est la stimulation des glandes mammaires à produire du lait (lactation). L’augmentation de la concentration de prolactine dans le sang provoque le développement les glandes mammaires et l’augmentation de la production de lait. Cependant, les niveaux élevés de progestérone pendant la grossesse agissent directement sur les seins pour empêcher l’émission de lait. Ce n’est que lorsque les niveaux de cette hormone retombent après l’accouchement que l’émission de lait devient possible. Parfois les bébés nouveau-nés (mâles aussi bien que femelles) sécrètent une substance laiteuse par leurs mamelons. Cette substance est parfois appelée “lait de sorcière”. Cela est dû au fait que le fœtus a été affecté par la prolactine circulant dans le sang de la mère juste avant la naissance mais cela s’arrête généralement très vite après la naissance. |
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Un autre effet c’est de procurer à l’organisme une gratification sexuelle après l’acte. L’hormone réprime l’effet de la dopamine responsable de l’excitation sexuelle et elle est la cause de la période réfractaire de l’homme après l’acte. Le taux de prolactine peut être un indicateur du degré de satisfaction sexuelle et de relaxation. Des taux anormalement élevés pourraient être une cause d’impuissance et de perte de la libido. |
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On a trouvé que la prolactine stimule la prolifération des cellules de précurseurs d’oligodendrocytes. Ces cellules se différentient en oligodendrocytes qui sont responsables de la formation de la myéline qui protège les axones dans le système nerveux central. |
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D’autres fonctions éventuelles de la prolactine seraient notamment la synthèse du surfactant des poumons du fœtus à la fin de la grossesse et la tolérance du fœtus par le système immunitaire maternel pendant la grossesse. |
Parfois le niveau de prolactine peut être trop élevé ce qui s’appelle la prolactinémie.
La prolactinémie est une des causes de dysfonctionnement du cycle menstruel.
Qu’est-ce que l’hyperprolactinémie ?
La prolactine est une hormone produite par la glande pituitaire qui se trouve dans notre crâne en dessous du cerveau. Des niveaux élevés de prolactine peuvent apparaître pour plusieurs raisons. Ils surviennent normalement pendant la grossesse mais ils peuvent aussi être provoqués par le stress. Cette hormone stimule la lactation chez les femmes et sa présence en concentration plus élevée que la normale est appelée hyperprolactinémie. L’excès de prolactine peut aussi conduire à des déséquilibres métaboliques.
Quelles sont les causes de l’hyperprolactinémie ?
Des niveaux élevés de prolactine dans le sang de femmes qui n’allaitent pas peuvent être dus à plusieurs facteurs.
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Les cellules de la glande pituitaire qui produisent la prolactine peuvent être hyperactives. |
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Certains médicaments comme des tranquillisants, des œstrogènes (y compris ceux qui se trouvent dans les pilules contraceptives), des antidouleurs et l’alcool peuvent provoquer une élévation du niveau de prolactine.
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Le stress induit également de l’hyperprolactinémie. |
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L’augmentation du niveau de prolactine peut être due à certaines maladies du foie, des reins ou des ovaires (notamment le syndrome polykystique ovarien).
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Ce peut être dû à une tumeur endocrinienne rare non cancéreuse de la glande pituitaire dans laquelle les cellules productrices de prolactine forment un agrégat qui résulte en une production excessive de prolactine. En cas de niveau très élevé de prolactine chez une femme qui n’allaite pas, une tomographie computérisée doit être effectuée pour pouvoir exclure l’hypothèse d’un adénome pituitaire. |
Quels sont les symptômes de l’hyperprolactinémie ?
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Aménorrhée (absence de règles) |
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Galactorrhée (lactation chez une femme qui n’est pas enceinte et qui n’allaite pas) |
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Troubles menstruels (règles rares, règles irrégulières)
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Diminution de la libido (diminution des besoins sexuels) |
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Ostéoporose (décalcification des os) |
L’hyperprolactinémie peut-elle affecter la fertilité de la femme ?
Les femmes qui allaitent n’ovulent pas. Par conséquent, les femmes atteintes d’hyperprolactinémie ont aussi des troubles de l’ovulation et l’infertilité subséquente.
Comment peut-elle être traitée ?
L’hyperprolactinémie est le mieux traitée à l’aide d’un médicament appelé ergo-bromocriptine. La dose doit être ajustée en fonction du niveau de prolactine en excès. Une prise régulière résultera en une chute du niveau de prolactine et une ovulation normale. Ces femmes peuvent soit ovuler d’elles-mêmes, soit devoir recourir à un médicament stimulant l’ovulation. Il est vivement recommandé aux femmes atteintes de niveaux très élevés de prolactine de consulter un neurologue.
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